jeudi 5 novembre 2009

Souviens toi de la derniere "Takwira".


Le souvenir le plus récent est une balle. Ils devaient être sans doute une dizaine dans le camp adverse, et soudain le ballon volait en l'air et venait vers moi. Nous étions deux, adversaires, à vouloir la balle. Je courais. Et voila. Voila, c'était mon dernier souvenir. Ensuite, le Noir.

On me dit que j'avais crié de douleur, maintenant qu'ils l'affirment je m'en rappelle vaguement. Tout ce dont je me souviens c'est d'avoir plongé dans une mer noire. Oui, une mer. J'avais la sensation d'avoir plongé la tête la première dans une eau noire. Puis, quelques bruits, quelques voix, je sentais qu'on me portait, puis: plus rien. Silence radio. Combien étais-je resté dans cet état? Je ne sais pas, honnêtement. Mes amis soutiennent qu'il s'agirait d'une période courte d'environ cinq minutes. Je ne peux rien affirmer pour ma part. Toujours des sensations, pas encore de souvenirs. De l'eau. quelque peu fraîche, j'en sentis des gouttes sur ma joue. Je me relève, et de nouveau, je construisais des souvenirs. Ils devaient être au plus cinq ou six. Le gardien me montra son pouce, son annulaire et son majeur. "Trois" dis-je, comme pour me débarrasser d'une question qui me paraissait d'une évidence extrême. J'avais répondu sèchement, non par méchanceté, mais parce qu'une autre question me brûlait les lèvres. "Quel Jour sommes-nous?". "Tu plaisantes?" "Quel jour sommes-nous?"répondis-je avec insistance. "Jeudi Cinq Novembre". Je demandais plus de détails: avons nous cours? Sommes-nous en pleine année scolaire? "Oui, oui, oui!" Je semblais désorienté et tous les évènements passés me semblaient comme un rêve lointain. Cependant, quelque chose en moi m'incitait à voir autour de moi pour récolter des indices. Je levai la tête. Un terrain de football artificiel. "Est-ce qu'on jouait au foot?" "Oui, tu as percuté l'un de nous et tu es tombe sur ta tête, lève toi, marche, ça te fera du bien."

Je me lève, je marche, et pourtant quelque chose n'allait pas. Comment étais-je arrivé là? Qu'est ce que j'ai fait ce matin? Seul, j'étais seul à me poser ces questions. Mes amis, d'un moral de fer, ne s'étaient pas laissé fait abattre, et continuait de jouer tranquillement. Je n'avais plus en tête comme souvenirs frais que ce réveil douloureux. Aucune relation possible avec la veille. "Qu'avons nous fait?" "Bon sang, on s'est appelé sur Skype, on a regardé le match ensemble" "Et le cours de Physique, c'était hier aussi?" " Oui!" "Vraiment? C'est hier qu'on a eu cours de physique?". Je sentis une question qui me brûlait, qui jaillissait du fin fond de mon être "Dis, est ce qu'on a passé les Maths?" "Oui!". Petit soulagement. "Et la Physique?" "Mais oui! Tu t'en souviens sûrement!" La courbe d'une réaction chimique se dessina dans ma tête. "C'était Samedi dernier, tout ça?" "Oui!". Tout, tout, tout, absolument tout, tout semblait très loin. Les souvenirs étaient là, mais la notion du temps avait disparu. Je criai "Mais merde, je suis dans cet état et tu joues encore?!" "C'est qu'on est en train de perdre!". Me voyant vraiment dans un état pitoyable, il vint me voir. Nous discutions un peu, j'essayais de me rappeler. Il s'en alla de nouveau, et je vis dans ma tête des nuages gris assombrir la beauté de l'avenir.

J'étais seul, de nouveau, seul face à cette nouvelle situation. J'avais peur. J'avais peur d'avoir perdu ce que j'avais bâti en treize ans. On s'inquieta une derniere fois de ma santé. Je les rassurai vaguement. Je pleurais un court instant, je pris mes affaires et je quittais, seul, le terrain où une dizaine d'amis jouaient encore.

mardi 20 octobre 2009

Rapport d'une âme.




A l'aimable attention de....,

J'entame dans quelques vingt-quatrièmes de tours de la planète Terre (Système Solaire, Voie Lactée) une dix-huitième subdivision vitale.

Dans le Standard de Projet de Vie Terrestre (S.P.V.T) des humains de type A-53-56B-315 (appelés localement "Intellectuels"), la dix-huitième Subdivision Vitale (localement appelée "année") représente une année "Chantier". Charnière du reste de l'existence, elle détermine au bout, et en fonction du nombre des capacités acquises durant treize "années" (S.V) de stockage d'informations, la fonction à accomplir dans la société des autres âmes terrestres. De nouvelles capacités sont offertes à la "personne" (Ensemble de l'âme et du corps). La législation géographique locale autorise la "personne" à se déplacer plus rapidement dans l'espace grâce à une machine inventée à la dix-neuvième subdivision des âges humains positive (localement appelée: "19eme siècle") (cf: Objets Humains, chap. Mécanique. Tome II). D'autres autorisations sont accordées, mais nous jugeons inutile de les mentionner.

Cette étape, cruciale, doit être menée à bien. Un rapport vous informera de l'état des lieux au cours du début de la prochaine Subdivision Vitale.

Veuillez croire,...., en l'expression de mes sentiments les plus obéissants.

vendredi 11 septembre 2009

Bilan Ramadanesque



Ramadan touche à sa fin...Et oui et oui, 20 jours de passés, déjà (enfin). Que retenir? Qu'oublier de cette mille-quatre-cents-trentième édition?


Pour faire le point, un titre emprunté de Mosaïque FM résume bien l'affaire: "Un mois de prison ferme". Un Ramadan trash, un ramadan violent, un ramadan interdit aux moins de 13ans (il fallait bien faire la moyenne de toutes les soirées.).

Il fallait effectivement avoir les nerfs solides pour y survivre écouter Mouna Noureddine nous rappeler sans cesse "qu'il y a de l'amour dans un gâteau", Activia nous informer combien Ramadan est agréable en été, voir Oussama Mellouli faire le même coup à la même bande de gosses quatre fois durant la même la même soirée, et le bébé de Coca-Cola se demander toujours autant "pourquoi sont ils si gentils?"(A mon avis, il n'y avait pas que du coca dans la bouteille...). Outre la catégorie "Chiants", la catégorie "Nuls" s'est bien distinguée, encore une fois. A la limite de la rubrique "Ridicule", la pub de l'ULT tient haut la barre dans le domaine avec toute sa bande de joyeux polytechniciens, ronronnant de plaisir à l'idée d'avoir une "connexion Internet"... Je m'abstiendrai cependant de faire tout commentaire quant à la pub Olina, inclassable dans la catégorie "Consternant"... Vous l'aurez remarqué, le nombre de classifications dénote du nombre de pubs, à qui s'ajoute la catégorie "Mauvaise foi", détenue par Randa. Cette dernière fait une pub où elle admet refuser en faire..."Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, même s'ils le sont" (Les inconnus, in Les publicitaires). Continuons avec la pub et les inclassables, "Lakdher" qui n'arrive toujours pas à partager avec le jaune, est actuellement porté disparu de nos écrans. Le jaune y est il pour quelque chose? Mystère!

Ramadan s'est aussi distingué par quelques coupures films. La vedette, évidemment, le tenant du titre c'est Maktoub. Loin de l'ambiance quasi bon-enfant de la saison dernière, la mode est aux baffes, et jusqu'au vingtième épisode on dénombre trois gifles, une bagarre, un meurtre, une tentative de meurtre et une overdose. Respirez, expirez, chassez vos angoisses, maintenant vous pouvez écrire M. Fazaa! L'autre outsider, "Njoum Ellil" venu du milieu de nulle part, a lui aussi réclamé sa part de trash. Maktoub a fait dans les produits illicites? Qu'à cela ne tienne, ca sera à volonté! Viols, overdoses, dépressions, tromperies...tout y est! Plus ça choque, mieux c'est, et on rafle 85% d'audimat. Ca vous plait? On vous remet cela durant la deuxieme quinzaine...et hop hop, crimes, crimes et encore des crimes. Le tunisien est décidément sadique.
On en apprend des choses à regarder. Découverte de l'année, le poker. Partout, la même ambiance, fumée et verres " d'eau au citron". On se fait une partie?
Bref, de la pure tradition ramadanesque !

mercredi 9 septembre 2009

Guest star 3: Ahmed S.Abid


Ramadan continue de faire des siennes et MBK continue sa série "Guest Star". Aujourd'hui, c'est un invité spécial que nous recevons, Ahmed S. Abid publie sa première nouvelle.
Rappelons que cette œuvre est une fiction.



"Cette nouvelle est dédicacée à Sonia K." A.S.Abid
L’homme qui aimait dessiner des cartes.

18 Octobre 1969, Géorgie.
Le matin d’un jour comme tout autre jour, un bébé vint au monde. C’est au sein d'une famille modeste, de père forgeron et de mère institutrice, qu'il grandit.
Quand bien même il n'aurait rien appris du métier de son père, l’enfant affichait une maitrîse parfaite de l’Anglais dès son plus jeune âge. Son enfance fut marquée premièrement par la mort d’un chien qu’il venait tout juste d’acquérir et ensuite par l’incendie qui embrasa toute la demeure ainsi que ses parents. Lui, était parti faire une excursion le jour où il devint orphelin. Mais il était seul, il n’avait jamais eu d’ami. Il ne parlait à personne et personne ne lui parlait. Peu bavard, il se retint de pleurer le jour où il apprit la nouvelle.

24 Mars 1989.
L’enfant est devenu un jeune homme et s'est envolé vers l’Ukraine pour faire ses études d'histoire de guerre, à Donetsk. Là-bas, il s'est fait des amis. Pour la première fois de sa vie. Galvanisé par cette première, il s'ouvrait à eux comme s’ouvrait un livre et livrait sa personnalité et ses traits de caractère inconsciemment. Ces amis lui faisaient sentir une certaine poudre blanche. Il y prenait plaisir, mais ne savait pas pourquoi, peut-être parce qu'il avait enfin des amis… Peu de temps après, il devint dépendant de cette poudre, il pouvait même former avec un tas une carte de l'Ukraine, ses amis en profitèrent et le tarirent de tous ses sous. Un jour, il se réveilla sur des coups de kalachnikovs qui mettaient fin au calme habituel de la ville, martelant ses tympans. Il ne comprenait rien, il était laissé sur un trottoir. Il demanda aux gens ce qui se passait, mais il n'eut point de réponse, ces gens n'avaient pas le temps de répondre. Le temps coulait. Et avec ce temps, il réalisa que le sang coulait tout aussi bien. Une guerre civile avait éclaté? ...Qu'importe, il fallait se cacher, s'enfuir, se sauver et même disparaître si ce fut possible. Mais il ne put réfléchir, une voiture s'arrêtait, l'homme assis derrière avec sa fille l'invite à monter très vite… Confus dans cette émeute, il ne tarda pas de le faire. Minuit. Ils allaient passer les frontières-Est du pays. Mais ce fut surveillé par des gardes, ils rebroussèrent alors chemin et payèrent une chambre pour quelques heures dans un motel. Neuf heures du matin, Il était en Hongrie dans le même véhicule. Un ébranlement de tête suivi d’un bâillement et il vit que l'homme à côté de lui avait la bouche grande ouverte. Un verre de vodka à la main droite et un pistolet tenu par la main gauche. Une balle aurait troué sa tempe. Il était mort. Au volant, sa fille conduisait, les larmes aux yeux mais avait néanmoins l’air sûr. Il ne savait pas pourquoi, mais il était entre de bonnes mains et s'endormit aussitôt. Les jours en voiture auront continué. Ils s’arrêtèrent pour passer la nuit chez une vielle autrichienne bien seule. C’était une vielle baraque avec une vielle cave. Ils n’avaient point le choix que d’y dormir. Installés, le froid commençait à les saisir. Ils se réchauffèrent le temps qu’il fallait pour survivre. Il y avait de l’euphorie, du plaisir et de l’extase à se découvrir. Ils avaient commencé à caresser des sujets sensibles et même à y aller en profondeur. Il le savait, elle avait fait naître en lui, cette nuit là, le plaisir de vivre, même une nuit. Une vocation. Un but.

5 Septembre 1995, Naples.
Lui et sa fiancée s'apprêtaient à être nommés mari et femme, dans une église parmi les 448 églises de Naples. Peu après, Il finit par décrocher un poste dans une entreprise de papeterie et fourniture de bureaux. Il n’en fallait point plus de ce monde, pour qu’il se satisfasse. Cinq années exactement passèrent. Beaucoup de connaissances furent faites. Il était à présent cadre dans la "Banco di Napoli". Il avait deux filles, deux copies assez conformes de leur mère. Une mère qui était atteinte d’un cancer, mais c'est grâce à elle qui il était vivant. Il le savait, certes. Il avait beau à avoir l’argent, il ne pouvait guère la guérir, amenant tous les cancérologues de la région de Naples, de tout le département, ce cancer demeurait méconnaissable et unique dans son genre. Il alla dans un bar et se bourra la gueule en se demandant à quoi bon avoir tout cet argent et cette vie, si la femme qui ait fait celle-ci, allait mourir et que ses jours étaient comptés. Un homme remarqua la mélancolie de ce dernier, prit de sa poche un petit sachet de la "poudre" miracle, le déposa sur la table, laissant un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse. Rien ne pouvait durer… Il le daigna.

18 Octobre 2009
Notre homme, travaillant sous les ordres d’un parrain de la mafia napolitaine arrivait désormais à dessiner la carte de l'Italie avec cette poudre.

Ahmed S. Abid

jeudi 3 septembre 2009

Guest Star 2: Canicha



Nous sommes le Jeudi 3 septembre et vous lisez un programme ramadanesque sans publicités, bonsoir!
MoiBlidRkik continue sa série d'articles Guest Star et invite ce soir Canicha aux commandes de B3ayaland.

Les Adonautes.

Discrètement , tel un agile rodeur , l’Internet s’est faufilé dans foyers , maison par maison , il s’est installé , tel un feu, il s’est propagé … Sa flamme a réchauffé des cœurs , autour d’elle se sont réunis les amis , les proches , les lointains mais tel un incendie ravageur , il a aussi brulé livres , pianos, photos, emporté des vivants , des êtres aimés … Il s’agit d’une arme à double tranchant , qu’il faut savoir manier avec habilité car a force de jouer avec le feu, on risque de se bruler les doigts …

Pour les adultes les consignes sont claires : modération, sélection ... Des mots qui résonnent à nos oreilles adolescente comme le bourdonnement désagréable d’une mouche insistante ! Après tout , c’est une manière comme une autre de s’occuper : Counter Strike remplace les petits soldats , MSN le pigeon voyageur , Facebook les ragots sur la place du marché , Google les heures perdues dans les bibliothèques moisies … mieux encore , l’Internet nous est utile dans nos études , mais aussi pour notre culture avec tous les quotidiens , les articles , les textes, la musique , les critiques : c’est un outil indispensable à notre formation ! De plus , ça facilite la gestion des taches quotidiennes : paiement de factures, réservations, achats … On y gagne du temps , et surtout notre confort !

BLABLABLABLABLA ! En voilà des formules toutes prêtes, des arguments incontournables qu’on ressort à chaque conversation avec les parents ! mais hypocrites que nous sommes, la vérité est toute autre : à peine le PC allumé qu’un flot de chiffres , de lettres, de points et de virgules ponctués de lol et d’mdr apparaissent à l’écran , des formules à nous en faire perdre notre français … On joue , on papote , on regarde , on écoute , on plaisante , on allume , on rencontre , on fouine , on s’emmerde … On ne fout rien ! sur le coup on ne s’en rends peut-être pas compte , mais même si c’était le cas, on n’en aurait rien à branler : on s’amuse bien alors pourquoi s’arrêter ? on se laisse facilement prendre au jeu , nos doigts courent sur le clavier , nos yeux pétillent devant l’écran et on oublie tout le reste, et c’est le cas de le dire : parents , école , responsabilité … Mais après tout , il est bien connu que les ados crisent , qu’ils boudent papa , maman , maitre et agenda scolaire , et ce depuis la nuit des temps ! On est comme ça …

Et puis si ça ne leur plait pas il n’avaient qu’à pas installer l’ADSL … Et oui , maintenant , tout le monde a accès à internet, riches ou pauvres, tous se débrouillent d’une manière ou d’une autre … La preuve , les publinets, archicombles il y a quelques années sont maintenant déserts , on y trouve de temps à autre deux trois gamins prépubères que leurs parents arrivent encore à gérer ( autrement dit : Pas de PC en cours de semaines, seulement le weekend si tu as fini tes devoirs ) , soit des personnes dont le fournisseur déconne … Malheur à ces fournisseurs d’accès qui coupent la connexion au mauvais moment ! Connards ! C’est vraiment la crise à ce moment là … Ou trouver notre dose de 10heures par jour ? Comment faire ? On panique intérieurement mais on ne l’avoue pas … On stresse … Anxieux … On devient de mauvaise humeur, agressif … Et malheur à ceux qui nous approchent à ce moment là ! On crie, on crache son venin … Distribution gratuite de méchanceté ! Et là c’est la dispute , papa en a marre de payer cet abonnement de merde pour que son gamin ramène des bulletins merdiques , et maman en a ras le bol de supplier papa de renouveler cet abonnement pour que son bébé devienne aussi distant et agressif … Le ton monte, les menaces fusent : je vais les appeler ! tout de suite ! je grille le contrat ! et bon débarras ! … Mais ces paroles partent tout de suite en l’air devant un regard mouillé, une promesse de rédemption , ou un ado qui crie encore plus fort à s’en crever les poumons … Les parents cèdent facilement : et oui, nous sommes une génération de pourris gâtés manipulateurs …

Tous les moyens sont bons pour arriver à nos fins : à savoir , garder l’ADSL ! Et oui , sinon , à quoi ressemblerait notre vie ? Comment faire sans peter son score à XJEU, sans loucher sur la plastique des poupées barbies format nature qu’on trouve que sur l’écran , sans savoir qui sort avec qui , qui écoute quoi comme musique , sans draguer des donquichotte sans visages … ? Nos vies seraient tellement absurdes et vides de sens !

Dieu qu’on est con ! On le sait, on le voit bien … Mais limite on s’en fout car on ne fait rien pour y changer quoi que ce soit ! Ca viendra peut-être avec l’âge … Surement … En espérant toutefois que les dégâts ne soient pas irréparables !


Canicha

mercredi 2 septembre 2009

Pré- saison d'un bachelier.



Les choses s'accélèrent au QG de notre équipe et tout le monde y va de son grain pour bien entamer cette phase préparatoire.

Si le choix des entraîneurs a été fixé depuis Juillet, le recrutement continue au centre technique. "Nous avons d'ores et déjà enrôlé la star montante Fx Plus CASIO (Carte n°570 Es) et nous savons de source sûre que son homologation ne posera pas de problèmes." nous a assuré le Responsable recrutement. L'intéressé se dit "honoré d'intégrer l'équipe après la bonne saison effectué par mon frère [NDLR: Fx Casio]". Jeune joueur, Fx Plus CASIO a prouvé son efficacité sur terrain la saison écoulée aux côtés de Chouchen UTD. Mis à rude épreuve comme titulaire, il s'est facilement défait de N.Complex et a sérieusement malmené V.Delespace.

Mais les recrutements ne s'arrêtent pas là. C'est vers le poste de CC (Chaise Centrale) et de BDT (Bureau De Travail) que s'orientent les nouveaux arrivants. "Nos CC manquaient de souplesse dans les mouvements et dans la récupération à l'arrière. Quant à notre BDT, il ne laissait pas assez d'espaces." remarqua un fan. Interrogé sur ce sujet, le responsable recrutement confirme que "ces postes sont à pourvoir. Nous avons des joueurs en mire, mais nous ne pouvons en dire plus".

En plus des changements tactiques opérés, d'autres médicaux sont à prendre en considération. Le Cartable du onze, Gris Adidas, a souffert d'un bon nombre de blessures, obligeant le staff technique à ne pas prolonger son contrat, arrivant à expiration en Juin dernier. Sachez, enfin, qu'un premier stage vient d'être entamé, axé sur le volet informatique, point fort de l'exercice écoulé.
A l'approche de cette Coupe du Bac, nous ne pouvons nous empêcher de dire: à tout seigneur, tout honneur!

dimanche 23 août 2009

Guest Star 1: Zeineb Bouraoui



C'est aussi Ramadan sur MoiBlidRkik! Mois saint oblige, c'est de nouveaux programmes que je vous propose, avec de nombreuses Guest Stars. Pour le premier épisode, c'est Zeineb BOURAOUI qui s'y colle.

Toi là bas, oui toi, tu peux me dire ce que t’es en train de faire ? Hein ? Je t’attends petit, répond ! Tu ne sais pas ? Ca ne m’étonne même plus ! Bien sûr que tu ne sais pas ! Tu es comme tous les autres, ces enfoirés qui ne se rendent même pas compte qu’ils sont dans la merde jusqu’au cou ! oui c’est bien ça, jusqu’au cou. Alors toi, tu les suis, bien docilement, tu ne te poses même pas la moindre petite question ! Le pourquoi du comment ne t’intéresse plus. T’en as vu d’autres me diras-tu ! NON. T’as pas le droit de dire ça. Réveille-toi petit et prend conscience, oui prend conscience de ce qui t’entoure, de ce que tu vis, de ce que tu fais. Dis stop quand t’en as marre ! Tu penses que ça ne sert plus à rien, que tout est foutu ? Non ! Comme tu as tort ! Tu sais, la vie est belle quand on l’observe bien. Et toi, oui toi, toi tu fais partie de ces milliards de connards qui contribuent à tout foutre en l’air ! Conformisme, uniformisation, standardisme, plus aucune place à l’originalité, à l’innovation et tout cela pourquoi ? Parce que personne n’a le courage de hurler, de dire stop, de réagir tout simplement. Tous sont trop occupés à résoudre leurs petits tracas du quotidien. Pas le temps disent-ils constamment ! Trop de problèmes ! Dis moi petit, as-tu déjà pris le temps, un jour, ne serait ce qu’un court instant d’imaginer les multiples scénarios, les innombrables vies qui se croisent chaque jour au coin d’une rue, dans le métro, dans le hall d’une grande multinationale, au tribunal ou tout simplement, chez l’épicier ? Des têtes pleines à craquer, des visages pâles, des femmes qui ne cessent de retenir leurs larmes, des hommes qui luttent contre leurs désirs, leurs fantasmes inavoués ! Sentiments refoulés qui finissent toujours par éclater ! Ne se rendent ils pas compte de leur aveuglement ?

L’égocentrisme me paraît aujourd’hui tel un fléau, le fléau d’un Dieu en colère, qui se décide à punir ces hommes et leur aveuglément. Certains diront que c’est la faute d’Eve, cette malheureuse qui n’a su combattre sa curiosité et a condamné toute l’humanité par sa bêtise ! Réveille- toi petit, et accompagne -moi ! Je ne sais si c’est le bon choix ! A vrai dire, je ne le pense pas ! Tu es trop jeune, si jeune mon Dieu et pourtant tu t’es déjà mêlé à ce monde, ce monde de fous ! Ouvre les yeux et observe bien ! Pas ce que l’on te dit d’observer, non, mais ce que tu as envie de voir ! Plonge ton regard dans les nuages et apprécie l’immensité, la beauté du ciel d’azur aux reflets dorés. Ecoute ces oiseaux qui chantent gaiement au lever du jour, célébrant en chœur le réveil du soleil. Les entends-tu ? Plonge ta main dans l’eau fraiche. La sens -tu effleurer ta peau telle une douce caresse ? Et alors, tous tes problèmes ne paraissent ils pas insignifiants face à la grandeur de ce monde ?

Au fond, qu’est-ce que le pouvoir, la gloire, l’argent, l’égoïsme, la compétitivité ? Ce ne sont que les résultats de cette malédiction que Dieu a lancée sur les hommes ! Penses-y ! Alors fais moi plaisir petit, réveille toi car il n’est pas trop tard, crois moi, il n’est jamais trop tard ! L’homme est un animal social, il ne peut ni ne doit vivre seul et pourtant tous ces malheureux s’évertuent à créer la haine, à se repousser les uns des autres, à vouloir être les meilleurs, partout, quels qu’en soit le prix ! ils courent après le pouvoir ! Ils rêvent de grandeur et de décadence ! Ne serait-ce qu’un jour, ils voudraient être les rois du monde pour ensuite finir dans le caniveau, esseulés, rongés par le chagrin, par un insoutenable sentiment de vide… Ils mourront seuls, sans avoir connu le bonheur un seul instant et quand ils s’en rendront compte, il sera déjà trop tard ! Bien trop tard ! Ils ont tant cherché le bonheur mais ne se rendent pas compte qu’il est à l’opposé de ce dont ils rêvent, il est là, tout proche, il les attend ! Réveille- toi petit ! Aide- moi à arrêter ce cercle vicieux qui nous pourrit la vie à tous ! Tout vient de l’égocentrisme : meurtre, adultère, vol, malheurs, chagrin, absolument TOUT ! Alors, s’il te plaît, ne tombe pas dans le piège ! Sur ce, je t’attends, le choix t’appartient !

Zeineb BOURAOUI

vendredi 21 août 2009

Ramadan, jeu de société.



Ramadan2009 est un jeu de société fait pour les dix-ans et plus.
Vous trouverez à l'intérieur du paquet, des dés en forme d'écrans télévisés, un petit pays, et beaucoup de plats tout chauds.
L'objectif principal du jeu étant de manger le maximum lorsque le soleil ne peut absolument pas vous voir, c'est à dire de son coucher jusqu'à l'aurore. Mais les règles sont un petit peu plus complexes; nous tenterons de les voir ensemble.

La partie commence lorsque les "muphtis" lancent les dés pour savoir qui de la vingtaine de pays musulmans entamera son tour le premier dans le jeu. Cela fait, vous pouvez enfin pouvoir vous amuser!
Partez, chacun à votre tour dans cette aventure. Piochez dans les cartes "Rumeurs", et inventez de nouvelles explications réduisant le score de vos amis (inclus la carte "Vous avez donné une bise à un ami? - 1 Jour"), les cartes "Excuses" (NOUVEAU! "Gagnez un jour de jeune en faisant un voyage de Tunis au Calypso Hammamet"). Attention! Si vous êtes une filles, lancez bien les dés au risque de tomber sur la case "Règles, passez un tour".
Pour amasser un maximum de points, Romdhan2009 inclut les prières Facebook (R), et si vous êtes amis avec le banquier, pensez à manger en cachette!
Mais n'oubliez pas que le but fondamental du jeu, et le moyen le plus sur de marquer, reste de manger le maximum de plats. Osez le "couscous au Osbén" après les lasagnes Quatre fromages, ainsi que les standards Brik-Soupe et vous serez Cheikh-Romdhan Niveau 3!

La partie est finie? Les muphtis ont jeté les dés de nouveau? Jubilez, vous pourrez enfin reprendre une activité normale. Il est temps de comptabiliser les points, mais il n'est jamais trop tard pour en retrancher à vos amis!

Avec Ramadan, Ne faites pas tomber un cheveux sur la soupe :)

mardi 28 juillet 2009

Concert Marcel Khalifa



J'étais allé hier, en compagnie de quelques amis, voir le concert de Marcel Khalifa à Carthage. A une amie qui m'avait demandé de me pointer tôt devant l'amphithéâtre, j'avais répondu, ironiquement, que Marcel Khalifa n'était pas aussi populaire que Nancy Ajrem et que par conséquent il n'y aura pas de foule énorme.


Je me suis trompé sur toute la ligne.

C'est un amphithéâtre plein, archi-plein, qui a accueilli avec les honneurs qu'on lui doit un Marcel Khalifa toujours aussi fidèle à lui même. Et le public ne se contentait pas que d'applaudir très régulièrement ou de faire des standing ovation, non, il chantait même à la place du chanteur. Ce dernier a même dû par plusieurs reprises demander poliment aux gens de le laisser faire son travail!
C'est vraiment impressionnant l'engouement du public pour le chanteur, cela fait très plaisir de voir que l'on se déplace au moins autant pour les "chanteurs sandwich" que pour les véritables artistes accomplis.

C'est ainsi dire que la soirée était magnifique, de par le public donc, mais aussi et surtout par toute la troupe. J'avoue, pour ma part, que je ne connaissais tout au plus que deux ou trois chansons de l'artiste avant mon entrée, mais toute l'ambiance qu'il y avait à l'amphithéâtre ce soir là, a fait que je ne me suis pas ennuyé une seconde!

mardi 21 juillet 2009

La Langue Tunisienne: Lecon (1). أسس اللوغة التونسية




انا و رمزي بن حمادو حبينا, في بعض الدروس نبحثو في قواعد اللوغة التونسية. بعض الكلمات باش تضهرلكم غريبة علا خاطر كتبنا ها بالتونسي و مش بل عربي.
نشالله خدمتنا تعجبكم, و ما تتردوش باش تعطيونا تعليقات و تحسينات. و تحيا تونس

الجملة الفعلية
: بنيتها
(1) اخر الفعل يخبرك على الضمير
(2) فيها المتممات الكل و حتى أفعال مصرفا مع نفس الضمير


مثال: مشيت نكور

الجملة الاسمية:
ديمة مبتدأ و خبرايكون إسم، واصف ، يعلم عل مكان/ زمان ...

مثال:
الطرح سخون
قدك مزيان
أمي فل كوجينة
بابا فل قهوة


جملة التعجب:
*ملا تستعمل وحدها وإلا معا إسم .
مثال:ملا بورش
كاين
ملا كسكسي
ملا كاس فودكا


التمني:
فل تونسي ديما نستعملو فيه كلمة "ربي". القالب الكلاسيك هو "يا ربي + فعل أمر + متمم (كان فما )".
مثال : "يا ربي انصر الترجي ".


الطلب :

باش نطلبو حاجة من عبد، نستعملو "بربي /أمان/إعيشك +فعل أمر/إسم + (متم".
gradins مثال: أمان بقعة
passe بربي مد

ملاحظة(1): "إعيشك" نستعملوها باش نطلبو بتربية. واحدها تعني "شكراً". ملاحظة(2): إنجمو نستعملو أفعال في صيغة المبني للي منعرفوهش في عوض "بربي/ أمان ..."
مثال: إنجحك ، مدلي السبركة.


النفي بالتونسي :

في الحاضر و الماضي
: ما +فعل مصرف+ش+ بقية الجملة

مثال: ما خدمتش برشة.
ما نقراش الجريدة فل خدمة .

فل مستقبل :
ما مصرفة+ فعل القيام +بقية الجملة

ال "ما" تتصرف كيفما هكا:

مانيش
ماكش
ماهوش /مهياش
محناش (وإلا ماناش)
ماهمش

السؤال:

فما : علاش, كيفاش, وقتاش, فين...
(ا)شبي /فين/وقتاش/كيفاش/علاش+ فعل القيام+ متمم

(1) ملاحظة: (ا)شبي تتصرف مع الضمائر
مثال: اشبيه اشوط هكا ؟

باش تسأل على تفاصيل:
(في/على/فوق/تحت....)+ ( (أنى+إسم) / شنو(ا ) )+ ( فعل القيام) /فعل مصرف
مثال: فوق أنى موبايلات راكب ؟

jeudi 16 juillet 2009

Carton jaune pour le football



J'adresse un carton jaune au football. J'en assume mes responsabilités. Je m'attirerai, sans doute, les foudres de bon nombre de vous, mais je maintiens mon carton.


Depuis quelques temps, j'ai commencé à me pencher sur la question. "Aimez votre Club!" "A la vie à la mort!" "Bel rouh, bel damm, nefdik ya...""Mon club et moi? Une histoire d'amour!"...Tous ces slogans qu'on scande, toutes ces phrases que l'on répète, ont-elles réellement un sens? Pour quel idéal, des milliers d'entre nous, seraient-ils prêts à sacrifier "leur âme et leur sang"? Je vous le demande, pour quel but, certains d'entre nous, seraient-ils prêts à mourir? Pour un "Club".
Qu'est ce qu'un Club? Techniquement, c'est un ensemble de personnes constitués de joueurs, d'entraineurs, de médecins, de cadres administratifs... visant à jouer à un jeu en vue de remporter des trophées. Réellement, c'est un petit peu plus complexe que cela. Le Club, au-delà de ces personnes physiques, porte un logo, un nom qui représente une ville, un quartier...Et c'est là où réside le problème. Le Foot-Ball, de par son système de clubs, divise une nation en plusieurs sous-ensembles. Bien au delà du jeu, du simple jeu, c'est toute la fierté d'une région qui repose sur les épaules de onze hommes et d'un ballon en cuir. "El koura etdour" dit-on -littéralement "le ballon tourne"-, les vainqueurs d'aujourd'hui sont les perdants de demains, et le jadis vaincu fêtent aujourd'hui leur "brillante" victoire. La boite de Pandore est ouverte. Chacun s'en donne à cœur joie pour "analyser" une situation.

Et c'est aussi cela que je reproche au football. Il donne l'impression du pouvoir de juger. Il donne l'impression que nous sommes tous des spécialistes internationaux, que si tel avait tourné le pied un millimètre à droite, que s'il avait bougé de cette manière il aurait été la meilleure personne au monde, la plus intelligente qui soit, un dieu sur terre, mais voila, il l'a raté, il est bête, laid et moche! Et encore, quand on parle encore du jeu. L'autre jour encore, deux personnes argumentaient, et défendaient becs et ongles, avec un sentiment de certitude certain, qui de leurs deux bureaux directeurs, avaient les meilleurs compétences. C'est dire, le foot, est ici un prétexte. Ainsi, le ballon rond, du moins tel que nous le connaissons, donne une fausse impression de jugement, d'esprit critique. Nous sommes, chaque jour, à critiquer, à regarder des émissions télé qui n'en finissent pas de se reproduire et de pousser comme des champignons. Nous sommes dans un monde à part.
Et c'est aussi cela que je reproche au foot-ball. C'est tout ce monde qui l'entoure. Imaginez, un seul instant, tout l'argent qui circule. Les dettes de nos clubs tunisiens se comptent en Milliards de nos millimes, le "prix" de certains joueurs atteint quasiment 100 Millions d'Euros! C'est énorme et disproportionné. Pourquoi, un clown de cirque ou un acrobate ne recevrait-il pas le même salaire, alors qu'ils font exactement le même travail? Alors oui, je vois les fanatiques du football, devenir rouge en lisant cela. Mais il faut relativiser. Le foot n'est qu'un jeu, on l'a semble-t-il oublié. Et beaucoup d'entre nous, l'ont oublié. Je ne vais pas faire l'hypocrite, moi même je l'oublie parfois. C'est aussi à moi-même que s'adresse cet article.
Car, c'est aussi cela que je reproche au football, c'est que ce n'est plus un jeu. C'est devenu beaucoup trop sérieux. On meurt dans nos stades pour un ballon qui n'est pas entré dans une cage. C'est triste, mais c'est comme ca.
Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Il ne faut pas bannir le foot. C'est un formidable défouloir. Je préfère encore voir Soixante milles personnes dire haut et fort ce qu'elles pensent de la famille rapproché de telle personne à cause d'un ballon, que de les voir se déambuler, frustrés dans nos rues, sur leur nerfs.


Mais si le football est un défouloir, on est en droit de nous poser une question. Le tort vient-il du ballon rond? Toutes ces personnes venues crier leur haine ou leur "amour", est ce pour l'amour du foot-ball? On en revient au symbole d'un club, à ce fardeau qu'il porte, à ce qu'il représente et la déduction est simple: moins pour le sport, c'est pour la communauté. Mais, oui Pardi! tout prend sens à présent! Cet amour, cette haine, ce sang, ces âmes, ces cœurs...tous ont à présent une explication. C'est donc le besoin de refuge dans des communautés qui vivifie la flamme du football.

Nous en sommes là, mais nous nous posons, à ce moment là, (et j'abuse de votre attention, je suis bavard aujourd'hui!), la question suivante, qui est la suite logique du raisonnement. Qui a précédé l'autre, la poule ou l'oeuf? Je veux dire: est-ce le système de clubs qui amplifie le régionalisme, ou, les régionalisme est ancré en nous et s'est greffé au foot? Alors, moi je me tais, et me dit, que le carton jaune n'était peut-etre pas si justifié que cela. On se revoit au cours de la maviola!

lundi 13 juillet 2009

Petite surprise estivale



C'est l'été, et tout le monde se plie en quatre pour vous surprendre, chers concitoyens!

Si le ministère de la Culture vous offre une expérience inédite de recyclage , que le premier ministère vous supprime l'heure d'été, qu'il vous fait la surprise de la surprise en instaurant la séance unique, les gars de l'Education Nationale,eux, n'allaient pas être en reste!

Eh oui, vous êtes gâtés! Après les inscriptions en ligne pour nos camarades du supérieur, Voici les inscriptions à la plage...ou plutôt les inscriptions QVECEALP (Quand Vous Etes Censés Etre A La Plage).
Innovation de l'été 2009, C'est à une "Inscription Party" que vous convieront les différents lycées et collèges de la République durant cette mi-Juillet. Et comme une surprise, est une surprise, c'est bien évidemment quand on s'y attend le moins que ca nous tombe dessus. Et les médias ont joué le jeu! Tout le monde a su garder sa langue jusqu'à la découverte de ladite surprise, par nos chers élèves, aussi ébahis qu'enthousiasmés de délaisser les transats marines pour retrouver les bancs de l'école l'espace d'une matinée. Car pour être exotique, la soirée le sera.
Imaginez-vous, vous êtes en train de vous préparer. Que porterez vous? Un maillot Bleu-Ecolier, sans doute, assorti d'une serviette à l'effigie de votre professeur préféré, sans oublier la casquette, il fait toujours aussi chaud! Pour vous mesdames, un bikini, fera des meilleures impressions, et rendra la vie de ces employés d'été, un peu moins pénible!
Mais attention, il ne faut pas venir les mains vides. Des enveloppes et des timbres vous ôteront l'impression d'être un invité lourd. Prévoyez quand même 5 dinars comme prix du ticket. Un droit de bouchon...Euh de papier vous sera peut être demandé, à l'entrée, selon les établissements.
Notez, enfin, que les plus âgés d'entre vous seront priés d'apporter une Invitation (elle a un petit format, rouge, est strictement personnelle puisqu'elle contient votre photo et vos empruntes), qui leur permettra de participer aux nombreux jeux-concours de la soirée: des bourses à l'étranger seront notamment à gagner!

Ne dites pas que vous n'êtes pas gâtés en cet été 2009. Et vous, que faisiez vous quand vous avez appris la surprise?

lundi 29 juin 2009

Ennemi nocturne




La tête sur l'oreiller, le bourdonnement commence. Il faisait noir, sombre et tout était silencieux. Tout, sauf ce bourdonnement lointain qui transperçait le noir silence, ce bourdonnement lointain et qui pourtant semblait très proche. Ce bourdonnement lointain qui s'approchait de plus en plus, de plus en plus rapidement, de plus en plus intense, qui frôle mon oreille agacée et repart en pointe. Il était temps d'agir, et la lumière fut sur l'arène que constituait cette chambre. Prédateur d'insectes; les sens en éveil, je regardais autour de moi, la partie avait bel et bien commencé. Une main nue, et l'autre portait un oreiller, c'était cela mes griffes.

Je m'avançais, scrutais le champ de bataille, tournant la tête, pas après pas, lentement, très lentement, des gestes extrêmement lents, je tourne encore la tête, et je cherche et cherche encore. Quatre Heure venait de sonner, je m'avançais toujours. J'emplis mes narines de l'odeur de l'air chaud et lourd de Juin, et j'avançais toujours. Quelques corps, quelques traces décoraient encore la chambre, des restes de la bataille de la veille, comme pour témoigner de tout l'hospitalité que j'avais envers ces bêtes. Ces anciens "trophés de chasse" , que ces invités indésirables sentaient probablement, les faisaient à coup sûr trembler de toute leur âme, si seulement elles en avaient. Ces bêtes, ce soir là, il y en avait une d'elles. Elle avait poussé, sans le savoir, la porte de son enfer.

Sur le mur, cette petite ébauche d'insecte, cet ensemble de lignes harmonieuses et pointues, ce petit ventre rouge en forme de pignon, se tenait gravement. Je l'avais vu, elle en avait fait de même. Ce soir, l'un de nous se délectera du sang de l'autre. La chasse allait commencer, bientôt très bientôt, juste après que je n'eus lancé un premier coup maladroit. Il n'était pas galant pour un jeune homme d'achever sa proie du premier coup, il fallait lui laisser une chance, mais une seule, nous serions alors quittes, il n'y aurait entre nous plus de pitié. Il s'envola donc, cet amas de poussière ailé, bourdonnant, jouant, chantant ses éloges funèbres, car ce soir, il devait périr, il le savait, il avait joue à quitte ou double en rentrant dans cette chambre. Il alla néanmoins continuer à chanter joyeusement. Ces bêtes, elles portaient bien ce nom, à moins que nous hommes, n'ayons pas ce sens du bonheur là.
Cela nous intéresse que moyennement, car ce soir, un moustique mourra. Tournant à droite, tantôt à gauche; en haut, puis encore à droite, enfin en bas, pour enchainer un vol en diagonale, il se posa sur un autre mur. Et encore raté, il alla chanter ailleurs. J'étais un buffle qui soufflait, qui voyait rouge, et que le sommeil abattait. Mais il n'y a rien de plus dangereux, de plus coriace qu'un lion blessé, au coeur et à l'âme. Le combat finira, ce soir, par du sang. Les sens dans un état d'éveil maximal, je fermai les yeux. Il faisait sombre, et il bourdonnait toujours. Sur le mur de derrière. Doucement, lentement, très lentement, je m'approchai et lançai un coup rapide, raté, blessé dans l'orgueil je lance un coup en l'air, la bête est abattue en plein vol et gît sur le sol.
La tête sur l'oreiller, le bourdonnement recommença. La chasse continue.

mercredi 17 juin 2009

La Cigale et La fourmi



Je vous propose ici une petite parodie, qui vaut ce qu'elle vaut, de la fable que nous connaissons tous "La cigale et la fourmi".


Chouchene et Emna
Chouchene ayant bossé,
Tout l'été

Se trouva fort dépourvu

Quand le bac fut venu.

Pas un seul petit exercice
De Maths ou de Physique

Il alla crier famine

Chez Emna sa voisine

La suppliant de lui photocopier
Quelques séries pour subsister

Jusqu'à la rentrée prochaine.


"Je vous paierai, lui dit-il sans haine
Avant l'examen, foi de pilotain

En projets et en Plus Un!


Emna n'est pas prêteuse
C'est là son moindre défaut.
"Que faisiez vous au temps chaud?
Dit elle à cet intello.

Nuit et jour à tout venant
Je bossais, ne vous déplaise?
Vous bossiez? J'en suis fort aise

Eh Bien! Bronzez maintenant!

mercredi 10 juin 2009

A propos de religion



Un matin que j'allais faire quelques courses chez l'épicier du coin, je remarquai une queue inhabituelle chez celui-ci. J'entre tout de même, pris mes emplettes, et attendis une file qui n'avançait pas.


Un petit garçon, d'à peine cinq ans et un mètre, faisait lui aussi les courses. Visiblement peu expérimenté (son âge l'excusera me direz-vous), l'enfant ne parlait que très lentement pour exprimer ses désirs, et était attiré par ce comptoir, duquel sa tête dépassait, juste assez pour voir tous les chocolats qui l'ornaient. Bref, il avait fini par demander une bouteille de boisson gazeuse, et l'épicier s'exécuta lui en ramenant une d'un litre.

Sa mère, comme un général de guerre, supervisait l'opération de loin, à partir de sa noire voiture garée en face de l'établissement. "Non, une petite!" cria-t-elle. Le monsieur s'exécuta de nouveau et ramena une bouteille d'un demi litre. L'impatience commençait à gagner peu à peu la file de clients, et la mouche qui bourdonnait en pleine chaleur n'arrangeait en rien à la scène. Voyant l'enfant tendre l'argent, tout le monde crut voir la fin du calvaire, lorsque la mère de nouveau, comme un esprit lointain, ordonna à son pauvre enfant d'acheter du pain. Toute l'épicerie retint son souffle, la sentence était prononcée: deux baguettes. Et à nouveau un exercice périlleux se dessina. Le garçon, perdu dans cette épicerie pourtant d'une taille modeste, chercha en vain le pain. La Voix parla de nouveau "Derrière toi!" cria-t-elle. Rien n'y fait, le petit cherchait toujours, la file s'énervait et la mouche bourdonnait joyeusement.

C'est alors, dans un extraordinaire élan de courage, que la mère entreprit une périlleuse percée dans cet antre hanté par les mâles en chaleurs, indiqua furtivement au gosse le panier, et revint rapidement à son poste stratégique. L'honneur était sauf, l'opération pouvait continuer! L'enfant prit donc ces deux baguettes, la bouteille de coca et s'en alla. Soulagement. Ah non, il devait encore prendre le reste de sa monnaie!
C'est donc tout chargé de deux baguettes qui faisaient quasiment sa taille, d'une bouteille de boisson gazeuse qui faisait son poids et d' une pièce de monnaie qui occupait le restant d'espace entre ses doigts, que le petit dût affronter le dernier obstacle : ouvrir la portière, comme un grand, sous les cris de sa maman.

Vous l'aurez compris, la dame est un peu spéciale. Empaquetée dans un emballage tout noir, elle avait privé le monde de ses yeux de séductrice derrière des lunettes Gucci, bien affreuses au regard masculin.

En parfaite femme d'honneur, elle avait refusé de pénétrer un lieu qui foisonnaient d'hommes. Il est vrai me direz vous, que serrer la main d'un épicier est un acte sexuel de la plus haute obscénité. Tout mâle en chaleur, regardant certains films, attend impatiemment, l'apothéose de la pellicule, lorsque l'acteur, d'une infinie grossièreté, ose prendre la main, de sa partenaire pour la serrer!

Je ne sais pas de quel Dieu elle se réclame, celui que je connais n'aime pas la bêtise.

dimanche 19 avril 2009

Le narguilé n'est pas tabac



A la manière de la
FTF (Voire le blog de hamz'us), les autorités publiques nous ont encore une fois sorti des lois à en être fier d'être tunisien. En effet, et à la surprise générale, voilà qu'apparait du milieu de nulle part, une lois interdisant de fumer dans les lieux publiques. Sans grands coups de pub, cette loi a fait son petit bonhomme de chemin dans nos cafés. Tout impatient de pénétrer un café sans cigarettes, je me dirigeai ce samedi vers un de ces salons de thés qui poussent comme des champignons à Tunis. C'est alors que cette loi, en moins d'une semaine, me fait une deuxième surprise (la première due à son apparition) : personne ne fume, mais tout le monde fume du narguilé.

Évidemment me direz-vous, le narguilé, ce n'est pas du tabac, je suis de mauvaise foi. D'ailleurs même Wikipedia me le confirme: "un fumeur consomme généralement une cigarette en 5 à 7 minutes, inhalant un volume de fumée compris entre 0,5 et 0,6 litres de fumée ; en comparaison, un fumeur de narguilé fume pendant 20 à 80 minutes et inhale entre 50 et 200 bouffées de 0,15 à 1 litre chacune. Une séance de narguilé expose donc le fumeur à un volume de fumée correspondant à 100 cigarettes ou plus" Voyez-bien que je suis une mauvaise langue, car même en ce qui concerne le goudron, 1gr de tabac à narguilé contient 800mg de goudron et 1gr de cigarette à peine 11 petits milligrames...
Voyez que ce n'est pas la même chose du tout, et que je fais de l'excès de zèle pour rien! Et encore une fois, la Tunisie excelle!


dimanche 15 mars 2009

10 Questions à Amir Chouchene

Amir Chouchene est le Rafael Nadal de la classe, le Schumarer des maths, le FC Barcelone des moyennes. A 17 ans, il multiplie les titres scolaires, et ne laisse la place à personne. Interview de celui qui n’a jamais été deuxième… depuis le primaire.

-Bonsoir Amir Chouchene

Bonsoir Ba3bou3us!

-Amir Chouchene pouvez vous nous donner un bref aperçu sur votre scolarité?

Ma scolarité ... bon, je dirai qu'elle est assez banale, études primaires à l'école Imem Ibn Arafa, ensuite collège 7 Novembre et maintenant LPA (je suis entré avec une moyenne de 17,18)... Donc comme vous voyez, il y a eu des hauts et des bas; mais en tous cas, j'essaie de faire de mon mieux pour perfectionner cette scolarité de point de vue formation ainsi que résultats.

hum, si vous voulez des détails, je signalerais qu'en 3ème année, j'ai eu 25 sur 30 en maths (la hoooonte) et par conséquent, j'étais le 3ème de la classe (T__T), en 5ème année, j'ai eu une très bonne moyenne et un prix régional, j'étais premier du collège 9 fois consécutives, j'ai participé à une olympiade de maths en 8ème année. En 9ème année, j'ai eu 19 de moyenne au 3ème trimestre, j'ai chopé la grosse tête et obtenu 17,18 au concours.

-Voila qui est très intéressant! Vous avez souligne le fait que vous avez été pendant 9 fois consécutives 1er du collège, vous récidivez au lycée en rendant folles toutes les statistiques! Quel est votre secret?

Hum, je ne sais pas si on peut tout à fait parler de 'secret'; je dirai que suivre en classe et assimiler ou du moins 'essayer' d'assimiler ce que dit le prof en classe sont les clés de la réussite. Hum, je pense qu'être à jour est aussi important, j'essaie d'être à jour mais bon je n'y arrive jamais

-Il y a quelque chose de fulgurant en vos bulletins de notes, c'est que vous avez les meilleures notes partout, est ce là aussi une part de votre "secret"?

Je n'ai jamais été un bon athlète... Mais concernant les autres matières fondamentales, je fais de mon mieux pour garder ce classement. La motivation, c'est l'essentiel. De plus, je pense que "C'est facile d'être premier mais difficile de rester premier"; mais bon, "Lorsqu'on veut, on peut", c'est ce que je dis

-Ainsi donc votre "polyvalence" vous permet d'accéder aux plus hauts rangs des élèves. Mais celle-ci se traduit elle par le fait que vous aimez tout ce que vous faites, ou avez-vous des préférences pour telle ou telle matière?

J'aime bien les physiques, la chimie les maths. J'aime aussi les langues (ayant assez voyagé, je me rends compte de leur grande importance); mais l'histoire, la géographie et co, je pense qu'on devrait leur accorder moins d'importance à notre niveau, on pourrait peut être les étudier comme option :P:P (j'espère que Mme Lajnef ne fera pas un tour par ici xd); La conclusion: Il faut aimer une matière pour y être bon, et il faut être bon dans une matière pour l'aimer, c'est une sorte de cycle...

Vous avez régné pendant près de deux ans sans partage sur votre classe, mais les données ont un peu changé cette année avec l'arrivée de votre rivale, Emna, au sein de votre classe. Comment avez-vous vécu ce moment? Cette année?

J'aime la compétition, c'est une chance d'autoévaluation et une occasion de mettre ses compétences à l'épreuve. Dans les jeux vidéos, à la fin de chaque niveau, il y a le "Boss" qu'on devrait battre pour compléter le jeu. Et étant un grand fan des jeux vidéos, je considère ma vie comme une sorte de jeu xD. Chaque trimestre, j'affronte un nouveau Boss ou le même Boss sous une nouvelle forme (je déconne :P); Sois on gagne, sois on rejoue le niveau et on essaie de gagner la prochaine fois. C'est un plaisir qu'on ne peut que ressentir. C'est à peu près ça. Emna (qui est une très bonne amie malgré les apparences) est le Boss pour ce niveau, j'ai réussi à gagner le premier "Round", je reste cependant sceptique concernant le deuxième :P.

Mais disons que la différence entre cette année et les précédentes, c'est le sexe du Boss, c'est la première fois qu'une telle rivalité provient d'une femme (tous mes respects aux femmes). Bien sûr Emna était toujours présente à l'échelle inter-classes. Mais cette année, être dans la même classe que cette rivale coriace rend la compétition certainement plus 'chaude' (:P)

-Amir Chouchene, on vous annonçait au début de l'été en section sciences, voila que vous créez la surprise du mois de septembre en vous inscrivant dans une classe mathématiques. Quelles sont vos raisons d'avoir intégré les deux branches? Et quel regard portez-vous sur votre choix maintenant?

Ma raison c'est deux individus nommé "Hamzus" et "Alya" xd. A part ces deux là, je me suis dit que je ne pouvais pas vivre sans compétition. Et rester en section sciences était une sorte de condamnation à l'ennui, loin de la rivalité. Je ne pouvais pas me permettre de m'éloigner de Emna, Chiheb, Dhia et tous les autres qui rendaient "le jeu" excitant. Et puis, je me suis dit que la section maths permet d'accéder à tous les débouchés sans exceptions, contrairement à la section sciences. J'imagine que vous vous demandez " Pourquoi a-t-il donc choisi la section science au départ?" Eh bien, je ne voulais pas me séparer de mes amis qui avaient choisi de faire sciences et qui comptent énormément pour moi, mais ensuite je me suis dit que les heures ensembles en classe n'ajoutent rien puisque je n'aime pas trop parler parallèlement au prof.

Quant à maintenant, j'ai presque aucun regret. Bien sur, mes amis me manquent trop (Hoss, Slim, wadia, aziz, ...), je me suis fait pleins d'amis en section sciences avec qui je voudrai étudier (foued, zatou, chiheb...) De plus, si j'étais en section sciences, j'aurais eu une meilleure moyenne je pense... Mais en tant que choix stratégique pour l'avenir, je suis convaincu d'avoir fait le bon choix.

Venons en maintenant à quelques chiffres. Pouvez nous révéler aujourd'hui, en exclusivité MBK, le nombre d'heures de travail par jour et par semaine?

la courbe de travail=f(temps) admet une une A.H: D: y=0 au voisinage des vacances et une branche infinie parabolique la veille des devoirs

Et le nombre de cours particuliers que vous prenez?

En maths, je ne sais même pas si on peut parler de cours particuliers. Citation Mr Latrech "Irte7ou ya wledi, mezeltou 3eme, mela fil bac ech bech ta3mlou" xd. Par exemple au 2eme trimestre en 2 mois et demi, on n'a fait que 5 séances alors que les autres groupes ont fait au moins 9 si mes calculs sont corrects. Concernant les physiques, on a des cours assez réguliers et je remercie d'ailleurs Mr manaii pour son dévouement

Amir Chouchene, vous faites aujourd'hui partie du cercle très fermé des interviewé dans MBK, et une question revient pour mes interlocuteurs : quelle est selon vous la Dream-Team des profs?

D'abord, je voudrais te remercier cher ba3bou3us pour cette interview. C'est un vrai honneur d'apparaître dans l'un des mes blogs préférés. Bon je ne sais pas si j'ai le droit de proposer une dream-team car je suis un adepte du principe que c'est au prof d'évaluer l'élève et non à l'élève d'évaluer le prof. Certainement, il y a des exceptions (vous savez ce que je veux dire :P) ; Jusqu'à maintenant je suis satisfait de tous mes profs que je salue d'ailleurs; mais si j'ai à choisir, je dirai Mr hnayen, mr mkaddem, Mme zoghlemi, mme chebbi, mme draoui, mr ksouri, mr dridi (autres profs que j'adore et que je salue: mr dhaouadi, mr kachwandi, mme kallel, mr bhiri, mr Meddeb, mr draoui, mr boughalmi, mme ferchichi, mme oumar, mr laouini, et mme technique :P...)

Laissons les études de cote pour cette dernière question. De quoi est faite la vie d'Amir chouchene, mis à part les études? De quoi sont remplis ses week ends? Quelles relations tient-il avec ses amis?

Ma vie\{etude}={mes amis, le metal, Final Fantasy, ma famille, les voyages }

Mes amis comptent beaucoup pour mieux, ils me permettent d'avancer, de rester stable et à terre et de me sentir vivant; c'est pourquoi je tiens à remercier ces amis qui m'ont tant aidé à surmonter tous les obstacles.Merci Hoss, slim, wadia, foued, Khaoula, Yuki et tous ceux qui me donnent de l'espoir même aux moments les plus sombres de ma vie. Ensuite, le métal. C'est mon monde, mon échappatoire, ma façon de canaliser mes sentiments, d'oublier mes problèmes, de penser aux vraies questions de la vie et de répondre à ces questions (Graaand merci à Khaoula qui m'a fait découvrir ce monde fantastique), Final Fantasy, LE jeu video, LE RPG, je vous invite tous à l'essayer. C'est plus qu'un jeu, c'est un univers où la réalité rencontre la fiction et la raison s'unie avec l'imagination. Un graaaand merci à mes parents sans lesquels Amir Chouchene ne serait pas Amir Chouchene. Je vous aime plus que tout même si je suis parfois insupportable :P. Et puis les voyages sans lesquels j'aurais pas rencontré pleins de gens (Hamzus <3)>

Voilà! Merci beaucoup Amir Chouchene pour le temps que vous nous avez consacré ce soir. Je vous souhaite, en mon nom et en celui de tous mes lecteurs, une très bonne chance dans la suite de votre parcours!

Merci à toi Ba3bou3us.

vendredi 13 mars 2009

Chechia




A l'occasion de la journée nationale de l'habit traditionnel, j'ai voulu aller au lycée avec la très tunisienne Chechia. Pas de problèmes au niveau de l'administration (il ne manquerait plus que çà me direz-vous...), mais c'est le comportement des autres élèves qui est assez inquiétant.
Je conçois qu'une chose nouvelle, ou plutôt inhabituelle, puisse faire sourire. Mais franchement, n'a-t-on jamais vu de chechia? Ceci est assez grave tout de même puisqu'aujourd'hui la fierté de porter ces vêtements qui font notre spécificité disparaît peu à peu, et je crains bien que ce ne soit pas une cérémonie du drapeau qui arrangerait cela. Parfois je me demande, si nous autres tunisiens, nous ne sommes pas ridicules de nous rire de ce qui fait quelque part, nous même . Avez-vous jamais vu un américain se rire d'un autre qui portait un blue-jean? Je ne pense pas!


Il est vrai par contre, qu'il n'y a pas eu de grands efforts pour promouvoir cet habit, hormis cette journée , et je me suis toujours demande pourquoi aucun créateur de mode ne s'y est intéressé? Nous portons bien des choses issues des habits traditionnels d'autres cultures, alors pourquoi pas la notre?
Je verrai bien, personellement, une Jebba cintrée ou une chehchia melon. Avouez, cela vous tente bien! ;)

vendredi 6 mars 2009

Facebook saigne

J'ai remarqué depuis quelques temps que facebook commence à saigner. Trois de mes amis, très actifs dessus, ont récemment quitté le réseau. Pourquoi se sont-ils retirés? Eh bien la plupart disent que c'est pour protéger leur vie privée. En fait, c'est la cause qui revient le plus souvent. Il est vrai que facebook pose un problème au niveau de la confidentialité, et l'on est en droit de se demander comment un tel site, gratuit, a pu générer autant d'argent...Enfin bref, nous n'allons pas jouer les mauvaises langues, et encore moins nous égarer du sujet.

Ce départ des utilisateurs, à quoi est-il dû alors? Est-ce l'ennui? Je ne pense pas, ceux qui ont arrêté facebook, ont ressenti un grand vide dans la vie Post-Facbook. Ce n'est donc pas cela. Est-ce simplement alors le début de la décadence? En effet, un article, paru il y a quelques semaines sur Tunis-Hebdo, prédisait la fin du réseau, à la manière des ICQ, skyblog et autres...Ces réseaux victimes de leur propre succès, et du nombre gigantesque de membres. Tout ceci ayant mené à l'appauvrissement du contenu. Bref à l'époque je n'y croyais pas tellement, aujourd'hui ca semble se concrétiser.

Facebook réussira t il à panser ses blessures et stopper l'hémorragie? Pas si sûr!

vendredi 13 février 2009

C'est inadmissible!

Des choses bien étranges se passent au lycée. " C'est du jamais-vu! " souligne un ancien du lycée! En effet, et après la mise en place de l'appel lors de la cérémonie de levée du drapeau en 2007, notre chère administration a décidé, sans s'appuyer sur aucun règlement qui le mentionne, de renvoyer pendant une journée quiconque élève qui s'absenterait trois fois de ladite cérémonie, pour cause de retard ou autre.

Vous rendez vous compte de l'absurdité de tout ceci? Quel est ce pays, qui en veut tellement à ses enfants, au point de les priver d'une journée de travail? Imaginez, qu'au nom du sacro-saint patriotisme, on empêche les jeunes d'acquérir l'éducation à laquelle ils ont droit. On invente ainsi une nouvelle forme de patriotisme qui consiste à se mettre debout devant un drapeau. Non monsieur, le patriotisme, le vrai, c'est de se lever chaque matin à 8h, d'être en forme pour travailler d'arrache-pied afin d'avoir la formation la plus solide qui soit, dans le but de servir au mieux la nation, quand il sera temps de le faire.

Et si l'on tient vraiment à faire cette cérémonie, pourquoi choisir l'heure critique de 8h? pourquoi ne pas la faire à 10h, lorsque tout le monde est présent?

Je ne sais pas, on confond beaucoup de choses, et ce n'est pas de bonne augure.

samedi 31 janvier 2009

L'administration



L'autre jour j'écoutais sur une radio très connue de la place, un forum à propos de l'administration tunisienne. Un citoyen avait appelé pour se plaindre des employés qui passaient le plus clair de leur temps à l'extérieur de leur lieu de travail, le plus souvent à boire un café ou à manger un sandwich.

"Il faut parfois attendre un quart d'heure ou vingt minutes à attendre qu'il/elle revienne. C'est intolérable!"

Ce à quoi la "journaliste" répond :"Qu'est ce que c'est qu'un quart d'heure ou vingt minutes?"

Non mais vous vous rendez compte?
Aujourd'hui, le citoyen est coupable parce qu'il demande que les gens fassent ce pourquoi ils sont payés, alors qu'on excuse ces derniers de prendre des pauses intempestives pendant l'heure du boulot!
Je m'attendais franchement à mieux de la part de la "journaliste"!

 
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