L'education a besoin d'un nouveau souffle

Une étude assez intéressante vient de paraitre dans le journal "Assabeh" du jeudi 25 décembre 2008. Les résultats montrent que 20% des élèves du collège et 17% des élèves du lycée trichent pendant les examens.

Ces résultats m'ont un petit peu interpelé vu que les lycéens sont plus réputés pour ce genre de pratiques que leurs jeunes camarades. Est-ce que les profs au lycée sont de meilleurs surveillants? Est-ce que les élèves au lycée sont plus responsables? Ou doit-on avoir peur de cette nouvelle génération du collège qui promet d'en faire voir de toutes les couleurs à ses futurs profs?!

L'étude montre aussi que 33.3% de ceux qui trichent, prennent des informations de leurs camarades alors qu'ils sont seulement 17.6% à en donner. A-t-on alors au sein de nos établissements plus de consommateurs que de producteurs? J'en ai bien peur: l'offre est nettement inférieure à la demande: les experts prédisent une flambée du prix des fausses copies !

Ces chiffres, rapporte l'étude, sont dûs au mauvais encadrement des élèves par les professeurs. Les jeunes pousses ne serait donc pas en confiance le jour de l'examen, et seraient menés malgré eux à tricher. Je ne pense pas pour ma part que cette cause soit l'unique. Les raisons sont multiples, mais la plus effrayante semble être cette glorification que l'on fait au tricheur. En effet, cela fait bien de se dire tricheur, c'est une manière comme une autre de s'affirmer. Mais je ne nie pas le fait qu'à cause des classes surchargées, l'encadrement est moindre, et l'élève est sujet à ces pratiques.

Toujours selon la même étude, 34% des filles mentiraient en milieu scolaire contre 23% des garçons seulement. Messieurs, faites gaffe :D


Les limites de l'étude:
Cette étude a malheureusement le tort d'avoir interrogé uniquement 100 élèves, dont 70 du lycée. Les chiffres peuvent donc ne pas refléter exactement la réalité des choses. C'est pour cela que je pense que les même élèves qui trichent au collège continuent à le faire au lycée, vu que la différence est seulement de 3% (soit 3 élèves).
Néanmoins, ces chiffres sont alarmants, et doivent pousser à réagir. La répression par des renvois n'est pas toujours la bonne méthode à suivre.

Que faire?